La danse Tianrimin de Boukoumbé en pleine exécution |
Léon Zoha, le Dal face au public |
Le gouvernement Talon, en mode concert gratuit ? Et pour la première fois dans un contexte de grogne des acteurs culturels contre la gestion du Ministère du tourisme et de la culture ? L’événement a bien l'air d'un test. test auquel est soumis Léon Zoha, le jeune Directeur des arts et de la culture (Dal). Car, c'est bien lui que le Ministre du tourisme et de la culture, Ange N'Koué a instruit pour organiser l'événement à Parakou, à la place Bio Guéra. Et il s'en est bien sorti. Et quatre éléments majeurs le justifient à suffisance. Le 1er, c’est le professionnalisme qui a caractérisé l'organisation. On doit ceci à une logistique soumise à un casting quasiment parfait. Ce qui a permis une diffusion sans anicroche des différentes prestations. Et dans ce même sillage, il y a la coordination artistique de l'événement. Une coordination assurée par un habitué des faits, FADJI, artiste et promoteur culturel aux talents confirmés. Ce qui a permis au directeur des arts et de la culture, Léon Zoha de vivre en spectateur joyeux, le concert avec ses invités de marque. On n'a donc pas assisté à un directeur aux abois, concentrant tout en ses mains, pour finir par des va-et-vient incessants, qui le confondraient à un quidam.
Le second élément majeur qui milite en faveur de ce test réussi, c’est la forte mobilisation populaire. De 21 heures à 4 heures, au petit matin du samedi 31 décembre 2016, la place Bio Guéra ne désemplit pas. Et les autorités, en premier, le Préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé y sont aussi restées jusqu'à la fin. Ce qui montre bien que « ce cadeau de fin d'année, affirme Léon Zoha, qu'a bien voulu offrir le président Talon à Parakou » a bien plu à la population.
Le 3ème élément majeur qui justifie la réussite du concert, c’est l’union sacrée des acteurs culturels de tout bord observée autour du Directeur des arts et de la culture. Ils ont tous marqué de leur présence pour accompagner le Dal, Léon Zoha qui est « l'un des nôtres » comme l'a témoigné Dimitri Fadonougbo, un des responsables de la Confédération des acteurs des arts et de la culture (CBAAC).
Et le 4ème et dernier élément majeur qui a favorisé la réussite de l'événement, c'est l'inclusion de presque tous les artistes, toutes disciplines confondues dans ce concert. Ils sont au total, 35 artistes venus de tous les départements pour prester à cette soirée spectaculaire. Une soirée au cours de laquelle, artistes chanteurs, humoristes, danseurs et consorts ont rivalisé de talents pour épater le public. Toute chose qui pourrait aussi s'analyser comme une faiblesse, vu que ceci a considérablement alourdi l'organisation et rendu la nuit bien longue pour les spectateurs. « Nous avons reçu des instructions pour inclure tous les artistes, sans exclusion. Et ceci pour démentir les mauvaises langues qui distillent que le Président Patrice Talon n'aime pas les artistes », s'en est défendu le directeur des arts et de la culture, Léon Zoha.
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