Le sourire regagne
progressivement les lèvres des artistes béninois. Avec la renaissance du Fonds
d’Aide à la Culture, désormais transformé en Fonds des Arts et de la Culture
(FAC), à travers l’adoption en Conseil des Ministres, ce mercredi 14 février
2018, de son Décret portant Attributions, organisation et fonctionnement, le
Président de la République vient de sceller
un "Nouveau Départ" avec le secteur des arts et de la culture. Mais, avec plus d’exigence.
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| Janvier Alofa et Claude Balogoun... |
Jeune promoteur culturel, manager
d’artiste, Rodrigue Gbêkpo GOTOVI
s’illustre notamment de par son activisme et engagement pour les causes
artistiques et culturelles. Directeur du Cabinet d’ingénierie culturelle et
touristique "WINDEKPE Consulting Prod", et fort
de de son Master professionnel en Management de la Culture et du Tourisme,
doublé de sa Maîtrise en sciences politiques et Relations internationales, il
récidive depuis cinq ans déjà, avec son événement de mode, intitulé "Kobourou
Fashion Days". Un événement qui se tient, au cœur de la ville de Parakou.
Et c’est précisément pour ça, qu’il envoie un important message au maire de la
commune, Charles Toko, avant de doigter le ministre du Tourisme, de la culture
et des sports, Oswald Homéky, à travers les gouvernants actuels. Qu’a
réellement dit Rodrigue Gbêkpo GOTOVI à
ces personnalités ? Que retenir, de façon substantielle, de la 5ème édition de
"Kobourou Fashion Days" ? Eléments de réponse dans cette
interview qu’il nous a accordée. Lisez.
Il a dû partir. Partir, en
laissant vacants, les postes de
la Direction des Arts et du Livre, puis de la Direction départementale du
Ministère du tourisme et de la culture
du Zou, qu’il cumulait. Léon Zoha, n’est donc plus, ni Directeur des
Arts et du Livre (Dal), ni Directeur départemental du Ministère du tourisme et
de la culture (MTC), dans le Zou. Il s’agit d’une décision qu’il a prise,
visiblement, à contre cœur, au regard
des relations particulièrement difficiles qu’il entretient, actuellement, avec le Ministre Oswald Homéky. Et le contenu de
sa lettre de démission que nous avons réussie à avoir, en dit bien long. «….lorsqu’il est difficile de
communier des regards méfiants, opposés et de les concilier pour le bénéfice de
tous, aucune gêne ne peut être de saison devant la nécessité d’une
désolidarisation des enjeux. Ce n’est ni un secret pour vous, encore moins pour
moi, que nous peinons à avancer ensemble. Malgré tout l’entrain que j’ai mis à
vous rassurer de mon entière disponibilité à vous servir avec loyauté et vision dynamique, il ne m’a pas été donné
d’avoir que votre méfiance. Je passe sous silence, les projets mis en veille,
délibérément depuis quelques semaines, pour ne dire des mois. Le coefficient
d’adversité qui se passionne dans ce jeu n’en était que signe à motiver ma
démission. Il faut donc avoir le courage de la dignité qui m’a été accordé dans
cette charge. Je m’avance alors vers vous, pour être déchargé de mes
fonctions… », a conclu Léon Zoha, dans cette lettre de démission.
Une lettre de démission déposée, ce lundi 5 février 2018, au Secrétariat
administratif du Ministre Oswald Homéky. Selon des sources bien introduites au
Palais de la Présidence de la République, le directeur démissionnaire, à
travers une autre lettre, en date du
jour de sa démission, a saisi le
Président de la République, Patrice Talon, pour lui faire le point exhaustif de
la situation qui prévaut entre lui et le ministre.
Allure frêle. Sourire
facile. Voix d’enfant. Trois traits caractéristiques qui collent bien à
l’artiste Sèhouidé. Inconnue du grand public, elle ménage pourtant sa monture
pour atteindre le lumineux destin que lui garantissent ses talents de chanteuse.
Et ceci, en dépit de la souffrance qui
tente de la réduire à néant.
