Ce lundi 13 mars 2017, au Palais des Congrès de Cotonou, Christelle Houndonougbo, Chef de parti
politique, a officiellement lancé son ouvrage "Accusée, mais pas coupable". A l’occasion, elle a saisi
ses invités d’émotions.
Mireille est une artiste comédienne. Elle n’est pas invitée à
la cérémonie officielle de lancement de l’ouvrage de Christelle Houndonougbo.
Pourtant, elle est venue, par curiosité. « J’ai juste appris sur Facebook
que le livre sera lancé ce soir et je me suis empressée pour venir. Surtout que
le drame dont traite l’ouvrage a suscité l’émoi à l’époque », se
justifie-t-elle. Et des curieux comme Mireille, la salle bleue du Palais des
Congrès de Cotonou en a enregistré à suffisance, ce lundi 13 mars 2017.Comme le
drame d’ailleurs, la cérémonie officielle de lancement du livre qui restitue la
vérité de son auteure, "L’Accusée", a aussi suscité des émotions. Des émotions issues d’une orchestration à trois différentes étapes.
La première étape de l’orchestration émotionnelle, ce
sont les artistes invités sur la cérémonie de lancement. On peut citer Lèvodjo
Star, Dibi Dobo et Norberka. Sur scène, les trois artistes ont puisé de leur
répertoire, des titres qui dénoncent la méchanceté humaine et restaurent l’endurant
et le bienfaiteur. Toute chose qui
dégage émotion et réflexion, de quoi galvaniser l’auteure du livre "Accusée,
mais pas coupable".
A cela, il faut ajouter la deuxième étape de l’orchestration
émotionnelle. Ici, le présentateur, Lucien Dossou, journaliste à la radio
privée Capp.Fm, restitue aux bibliophiles et curieux présents dans la salle,
l’essentiel des 140 pages de l’ouvrage. 140 pages accouchées sur sept
différents chapitres que le présentateur décortique avec soin. Et il insiste
surtout sur le 1er chapitre " Un jour fatidique" qui
plonge le lecteur dans le témoignage de l’auteure, qui révèle sa vérité du
drame ayant emporté Fati, sa domestique, principal motif de ses 91 jours de détention préventive. Un
témoignage qui présente l’auteure comme une victime. Une victime, surtout
destinée à abattre à travers ce drame qui a coûté la vie à Fati, sa domestique,
retrouvée morte, après que des remontrances lui ont été faites, suite aux
friandises qu’elle a soutirées et ingurgitées. Des friandises offertes par
celui que l’auteure du livre désigne, dans l’ouvrage, comme "un ami particulier". Et c’est là
que la thèse de complot politique se révèle au chapitre 2 de l’ouvrage intitulé
"Le rouleau compresseur". Un complot, à tout point de vue, ourdi par
cet "ami particulier" et qui a fait de Christelle Houndonougbo, une prisonnière.
Une "vie de prisonnière" décryptée au chapitre 3 de l’ouvrage et qui décrit avec soin, les conditions
exécrables dans lesquelles l’auteure a vécues. Elle qui, nourrice depuis
quatorze jours avant son incarcération, se voit contrainte d’allaiter la petite
Gaëlle en prison. Toute chose qui a fait jubiler ceux qu’elle nomme ses « ennemis »
dans le chapitre 5 intitulé "La danse macabre des ennemis". Autant
d’éléments restitués dans l’ouvrage et qui ont saisi d’émotions les invités.
La dernière étape de l’orchestration émotionnelle, c’est
l’enregistrement sur place, de
l’émission télévisée, "Des livres et des lettres". Une occasion pour
l’auteure du livre, de répondre, face au public, aux questions du journaliste,
Tanguy Agoï qui anime l’émission en question sur la télévision Canal3. Des
réponses qui, parfois, ont fait couler des larmes à l’auteure. Des instants
particuliers qui ont définitivement fait
de Christelle Houndonougbo, la victime de ce drame survenu à son domicile, il y
a quatre ans déjà. Et les messages de
soutien et d’encouragement de sa marraine, Koubourath Osséni, la grande
Chancelière de l’Ordre national du Bénin, de
son parrain, Isaïe Biton Koulibaly, écrivain ivoirien, de l’ex-vice
premier ministre, François Abiola et bien d’autres témoins de cette cérémonie
de lancement du livre "Accusée, mais
pas coupable", expliquent à suffisance ce nouveau regard que l’on doit désormais porter sur Christelle
Houndonougbo. Elle a dit toute sa vérité
dans l’ouvrage. Au public aujourd’hui et demain, d’en juger par la sincérité
d’un témoignage poignant.
Donatien GBAGUIDI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire