Le DG/ANPT, José Pliya (au milieu) |
Le Directeur de
l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme
(ANPT), José Pliya a rencontré ce mardi
21 décembre 2016 à Bénin Royal Hôtel à Cotonou, les acteurs du secteur
touristique béninois. Au cœur des échanges, les sept projets touristiques
prioritaires inscrits au quinquennat du
Président Patrice Talon et les opportunités qui s’offrent aux acteurs du secteur touristique.
« L’agence nationale de promotion des patrimoines et de
développement du tourisme est une agence présidentielle. Nous travaillons en
étroite collaboration avec le Ministère du tourisme et de la culture ».
C’est par cette précision que José Pliya a démarré la séance. Une séance qu’il
a conduite avec son équipe restreinte et
le représentant du ministre Ange N’Koué. Selon ses explications en effet, la
mission de l’agence est avant tout, de définir la destination Bénin. Un pays
doté d’importants atouts touristiques, mais qui, paradoxalement, restent à être
révélé. Et pour y arriver, selon José Pliya, il est assigné à l’agence, la
gestion des sept projets touristiques prioritaires inscrits dans le programme
d’action du gouvernement. Des projets qui coûteront, selon ses propos, 621
milliards de Francs CFA, répartis sur cinq ans. Et au nombre des projets, José
Pliya a évoqué la recréation du Parc W Pendjari en Parc de référence de
l’Afrique de l’Ouest, la réinvention de la cité lacustre « Ganvié ».
A ce niveau, José Pliya rappelle qu’il s’agit avant tout d’un projet social,
environnemental avant d’être touristique. Car, selon ses explications, il est
question d’assainir cet environnement en reconstruisant cette vieille cité et
en apportant de l’eau aux populations. Le but étant de leur donner de la
« dignité ». Outre Ganvié, José Pliya a également mentionné le projet
de création d’un pôle touristique des arts et culture à Abomey. Ici, il est
prévu selon ses propos, la construction d’un nouveau palais, mais moderne, en
apparence en terre rouge, avec à l’intérieur, une haute technologie qui
permettra de faire revivre l’histoire aux touristes. Pour Porto-Novo, il est
prévu la construction du premier Musée international des arts, culture et
civilisation Vaudou. Pour ce qui concerne la ville de Ouidah, il est prévu, la résurrection
des anciens Forts, tel que le Fort portugais. Il y est également prévu la
construction d’un circuit de la Route de l’esclavage quittant Ouidah jusqu’à
Abomey avec à la clé, l’organisation de certains événements attractifs à chaque
étape de l’histoire. Toujours à Ouidah, le projet lié à la Route des Pêches
jugé « faramineux, inapproprié et destructeur » ne s’exécutera plus à
l’état initial. Il y aura plutôt, en lieu et place, l’aménagement de stations
balnéaires et éco-lodges dans trois différentes zones ciblées. Il s’agit d’Avlékété,
de Djègbadji et de Bouche du Roy). Des projets dont la plupart seront finalisés
en 2019, l’année à laquelle José Pliya prévoit une intense médiatisation
internationale de la destination Bénin. Il a toutefois précisé que le privé
prendra le relais de ces différents projets après leur exécution. Et il
rappelle également que les acteurs ont la possibilité de solliciter l’appui de
l’agence pour la concrétisation de leurs différents projets.
Donatien GBAGUIDI
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