Le jour 1 du Fitheb migratoire à Ouidah a révélé les
talents d'acrobates du groupe "Les Volcans du Bénin". Ils sont des
passionnés, prêts à défier la mort pour laisser s'exprimer leurs talents.
Ils sont tous des jeunes. On les appelle " Les
Volcans du Bénin". Des acrobates prêts à tout pour donner du plaisir à
leurs spectateurs. Des spectateurs qui, accrochés par leurs démonstrations
gymnastiques, entrecoupées d'acrobatie, sont restés hypnotisés, tremblant de
peur jusqu'à la fin de ces tableaux spectaculaires faits d'énormes risques. Et
en parlant de risques, certains sociétaires du groupe en ont déjà été victimes
et continuent même d'en faire les frais. Comme le témoigne d'ailleurs, le
premier responsable du groupe, Amour Agbodranfo, un des acrobates a frôlé la
mort, il y a quelques jours. "En pleine démonstration, un de nos acrobates
s'est glissé, la fois dernière. Il a eu le cou fracturé et continue de subir
des soins pour son rétablissement", s'est-il confié. Et lui-même garde
encore les séquelles de ses démonstrations avec le feu. " Je vous assure
que je porte plusieurs blessures issues de mes démonstrations avec le
feu", a laissé entendre Amour Agbodranfo, tout en nous laissant contempler
son corps quelque peu dénaturé. Mais tout ça, le groupe "Les Volcans du
Bénin" le positive. Car, au-delà de ces énormes risques, pour eux,
l'acrobatie est une passion de jeunesse qui s'est enracinée en eux et dont ils
ne peuvent plus se débarrasser. La preuve, "c'est depuis les bancs que
j'ai commencé à faire de l'acrobatie avec certains de mes amis. Avec le temps,
c'est devenu une passion pour nous", a témoigné Amour Agbodranfo. Au point
où ils ont décidé d'en faire leur profession. D'où la création du groupe "
Les Volkans du Bénin" en 2013. Un groupe de jeunes acrobates autodidactes,
qui continuent de prendre des risques, sans assurance, ni appui étatique pour
laisser exprimer leur passion. Une passion qui est aujourd'hui partagée par les
15 membres que constitue le groupe, dont une femme.
Donatien
GBAGUIDI
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