Des femmes et hommes
endimanchés. Droits, tels des militaires
tenus en respect, devant un public tout admiratif. Une quarantaine, ils sont.
En chœur, avec une variété de voix harmonieusement agencées, ils dégagent
énergie et séduction, sous les commandements de Simon Dédji, le chef
d’orchestre. Bienvenue à la soirée de présentation de vœux du Chœur
polyphonique de l’Ensemble artistique national, tenue le samedi 20 janvier
2018, à l’Institut régional de Musique et de chant choral, sis au quartier
Houéyiho, à Cotonou. Une vraie opération de charme réussie pour le Chœur
polyphonique du Bénin.
Le public est taillé sur mesure. On se croirait à une
véritable soirée VIP, aux couleurs artistiques. Et la qualité des personnalités
invitées ne dément guère la chose. La
preuve, on y dénombre, des personnalités de l’administration culturelle
béninoise, les membres du Conseil d’Administration de l’Ensemble artistique
national et quelques journalistes
culturels. Tous, assis autour des tables toutes aussi garnies, avec un air qui
respire sérieux et impatience, finissent par se soumettre au diktat d’une
ambiance vive, accrocheuse, qui dresse
le tapis à l’emballement. Un emballement sans exclusive, qui plonge alors le
public dans une atmosphère détendue, faite d’applaudissements, de rires, avec
une bonne dose de stupéfaction qui contraint des spectateurs au col blanc, à
des aveux. Ce sont donc les effets de l’entrée en scène du Chœur polyphonique
de l’Ensemble artistique national, mis en place, il y a environ trois mois. Et c’est l’écart particulièrement étroit qu’il
y a entre la formation des choristes et la production d’une facture haute de
gamme, qui justifie la stupéfaction de ces spectateurs VIP. Et pourtant, le
Chœur polyphonique n’en est qu’à 1/10ème de son potentiel, selon les
précisions de son directeur, Simon Djidé. Lui qui, après 30 ans passés dans
l’enseignement, en tant que professeur certifié de Mathématiques, s’est vu
confier, les destinées du Chœur
polyphonique béninois, pour faire valoir ses riches expériences de titulaire du Diplôme d’Etude Approfondie, en
Musicologie, et de maître formateur de
plusieurs chorales, d’ici et du monde
entier. Face à l’euphorie suscitée par cette entrée en scène charmeuse du Chœur
polyphonique, le professeur Simon Djidé n’a qu’un seul vœu aujourd’hui.
« Faire du Chœur polyphonique, un Chœur d’Etat, entièrement pris en charge
par l’Etat, qui constituera une école où tout le monde viendra pour
apprendre à chanter», a-t-il souhaité. Mais en attendant d’en arriver là,
le professeur Simon Djidé rêve de voir le Chœur polyphonique s’élargir à 120
choristes, au plus tard en 2019. Face à ces vœux, le Directeur de l’Ensemble
artistique national, Marcel Zounon, ainsi que les deux représentants du Conseil
d’Administration ayant parlé au nom des autres, à savoir Gabin Allognon et
Boniface Sagbohan, ont exprimé leur joie par rapport à la qualité de la
prestation des choristes. Puis, tous ont promis de jouer leur partition, afin
que le Chœur polyphonique soit davantage huilé. Un Chœur polyphonique qui
promet d’ailleurs d’agréables surprises qui vont bientôt faire pleurer
d’émotions, les stars béninoises, de la trempe d’Angélique Kidjo, Ignace Don Métok,
Assy Kiwah, Alèkpéhanhou et consorts. Auront-ils les moyens de leurs
ambitions ? La question reste entièrement posée.
Donatien GBAGUIDI
Une nuit artistiquement
torride. Et qui accouche d’un rêve légitime. Un rêve orienté vers les artistes,
rien que pour leur bonheur. Bienvenue dans l’univers de Jah Baba, le promoteur
du Centre culturel et artistique, "Africa
Sound City". Un centre qui a effectué, dans la nuit du jeudi 25 janvier
2018, sa rentrée artistique, avec de nouvelles ambitions.
Le promoteur du
festival "Musicaravane", Mathieu Ahouandjinou, a dévoilé à la presse
culturelle, ce mercredi 17 janvier 2018, le programme de déroulement de la 3ème
édition de l’événement. C’était au centre culturel et artistique "Le
Centre" de Lobozounkpa. On retient qu’il y a deux géants concerts prévus
pour démarrer dès ce vendredi, 19 janvier 2018, après les techniques musicales enseignées par
les formateurs français, aux stagiaires musiciens béninois.
Les adeptes du culte
vodoun ont désormais un espace sécurisé pour faire leurs rituels. Il est implanté en
plein cœur de Zounhouè, quartier
"Kassiassa". C’est une œuvre de Bernard Houngnibo, un natif de
la Commune d’Allada, située à quelques
kilomètres de Toffo, dans le département de l’Atlantique. L’inauguration du
joyau a été faite, ce mercredi, 10 janvier 2018, jour de la célébration de la
fête des religions endogènes, en
présence d’une horde d’adeptes et de dignitaires de la localité.
