« Là où je suis
devant vous actuellement, je n’ai pas encore un franc pour vous parler du
budget de ce projet. Mais une chose est sûre, le projet va se réaliser. Déjà,
le 24 juin 2018, il va démarrer par la commune de Tori-Bossito. Et plusieurs
artistes et moi, allons parcourir les 77 communes de notre pays pour aller à la
rencontre des Béninois de toutes les contrées de notre pays ». Ce sont les
propos de Richard Flash, face à la presse culturelle, ce mardi 22 mai 2018, à
Africa Sound City, de Jah Baba. Un projet qui a l’air d’un coup de folie que
l’artiste transforme en un challenge qu’il compte gagner, contre vents et
marrées, pour mettre le Bénin, en effervescence culturelle, pendant 6 mois.
Sa première motivation pour cette aventure, c’est de
permettre aux Béninois qui vivent à l’intérieur du pays, d’accéder à de
concerts d’envergure. Ce sera pour lui, justice rendue à des populations qui,
selon ses explications, faute de moyens pour accéder à de grands événements
concentrés à Cotonou, sont obligées de ne voir leurs stars, qu’à la télévision.
Pour Richard Flash, en effet, il faut briser cette barrière. Et ce faisant, avec
le projet "Flash Live Tour", « la culture béninoise va vivre
pendant 6 mois », tout calcul fait. L’autre avantage de ce projet encore,
une fois que la culture vivra, selon Richard Flash, « les artistes seront
également mis au travail pendant six mois ». Un travail qui pourrait,
selon les prévisions du promoteur de "Flash Live Tour", leur
rapporter gros, à l’issue des 6 mois. « Un artiste pourrait s’en sortir
banalement avec une somme de sept millions de Francs CFA », a indiqué Richard
Flash. Des atouts qui font d’ores et déjà des émules dans le rang des artistes, qui se bousculent
pour prendre part à l’événement. On peut retenir pour l’heure, des artistes de
renom comme, entre autres, Nikanor, Vano
Baby, Tyaf, Wilf Enigma, Sessimè, Miss Espoir,
Gangbé Brass Band et dans une certaine mesure, le Tout-Puissant
Poly-Rythmo. L’autre particularité de Flash Live Tour, c’est que « dans chaque commune, des artistes
locaux seront également associés ». Et, selon le principe retenu, il
revient à chaque Conseil communal, « d’acheter le concert, pour sa
population », selon les précisions de Richard Flash. Et dans le cas
contraire, il revient au Ministère du tourisme, de la culture et des sports,
d’appuyer l’organisation, avec le concours d’autres sponsors, qui s’annoncent.
Car, « le ministre Oswald Homéky a totalement adhéré au projet et a
accepté de nous accompagner », a rappelé Richard Flash.
Donatien GBAGUIDI
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