Depuis ce vendredi 25 mai 2018, des Béninois
s’imprègnent de quelques objets d’art qui se retrouvent au Palais impérial
baptisé "La Cité interdite" de Pékin, en Chine. Dans une démarche de
visite guidée explicative, le Commissaire de l’exposition a offert aux
autorités en charge de la culture béninoise, aux jeunes et curieux béninois,
ayant fait le déplacement, quelques éléments d’appréciation des différents
tableaux exposés.
La visite guidée explicative a démarré par un tableau long de 12 mètres. Ce tableau est l’unique relique, laissé à la Chine, par un de ses célèbres artistes, en guise de souvenir. Là-dessus, on y découvre des éventails. Mais pas des éventails ordinaires. Ils sont remplis d’histoire et symbolisent, aux dires du commissaire de l’exposition, ceux utilisés par des rois de la dynastie chinoise, dans la cité interdite.
A la suite de ce tableau bien riche en histoire, Chinois et Béninois ont suivi le guide pour s’abreuver à la source d’autres tableaux. Ces tableaux, de petite forme carrée, encadrent de petits papiers. Ils symbolisent, aux dires du commissaire de l’exposition, les différentes architectures que l’on retrouve dans la Cité Interdite, notamment affichés, devant les Cours impériales, avec des messages précis.
Que dire alors des taxes royales ? Elles se proposent à la vue, étalées sur une table. Chacune d’elle représente, selon les précisions données, un mois de l’année. Les 12 taxes exposées représentent alors les 12 mois de l’année, et sont utilisées par les rois. Et il faut retenir que chaque taxe constitue, pratiquement, une mine d’or. L’une d’elle symbolisée à cette exposition, a été vendue, selon les propos du Commissaire de l’exposition, à des millions de dollars, par un collectionneur. De quoi à apporter des devises substantielles, à l’économie chinoise. Outre ces différents objets, la Cité interdite transposée au Centre culturel chinois propose plusieurs autres éléments qui immergent le visiteur, dans son histoire.
Pour mémoire, la Cité interdite a été construite au cours du XVè siècle et représente le 3ème Palais impérial bâti à Pékin, après celui de la dynastie JIN (1115-1234) et le palais impérial construit au cours de la dynastie des Yuan (1271-1368).
Donatien GBAGUIDI
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