Bienvenue au 229, pays des polémiques ! Des polémiques
qui dynamitent tout ce qui respire progrès et bonté. Et les polémistes, au nom
du mot patriotisme dont ils usent, abusent et mésusent à volonté, se
positionnent tels des sentinelles de la République. Des sentinelles qui se
révèlent comme de véritables loups dans la bergerie, qui rongent, ruinent et
tuent, malheureusement, au-dessus de tout soupçon.Puisque, vêtus d’habits
d’anges, ils réussissent à mettre sous boisseau, cette lumière capable de
les dévisager pour arrêter l’hécatombe des génies. Et comme il
est écrit que les ténèbres se dissipent à l’apparition de la lumière, les
diables aux visages angéliques auront toujours du mal à régner en maîtres. Nous
en sommes là actuellement.Ces polémistes aux doigts magiques, actifs sur les
réseaux sociaux, sont particulièrement prompts aux critiques faciles et superficielles.
Ils bandent leurs nerfs, bombent leur torse autour des initiatives des autres
dans leur unique dessein grégaire de démolir. Car, démolir, c’est bien là qu’ils étanchent leur
soif de vampires de première zone. Leurs cibles, ce sont des personnes aux
références déférentes, que le monde célèbre, mais qu’ils s’offrent du plaisir à
détruire, chez elles, pour les contraindre à s’éloigner davantage de leur terre
natale.
Une terre qui, sous le poids des souffrances que lui infligent ses fils
nés pour détruire, réclame néanmoins les génies issus de ses entrailles, qui
brillent loin des frontières nationales. L’un d’eux, une star internationale,DjimonHounsou,
qui a réussi à pénétrer le mythique
cercle des acteurs de cinéma de Hollywood, aux Etats-Unis, qui
trônent sur le toit du monde en matière du 7ème art, a
répondu à ce cri de détresse que lance désespérément sa terre natale
souffrante. Porteur d’un projet de film documentaire au budget vertigineux de
l’ordre de milliards, DjimonHounsou, a pu obtenir de son pays, 150.000.000FCFA,
sous le régime Boni Yayi. Geste déjà louable, puisque bien rare sous les
tropiques. Mais, il faut aussi tenir sa calculatrice bien allumée, pour relever
qu’entre 150.000.000FCFA et plus d’un milliard, la différence est bien
remarquable pour boucler le financement de ce film documentaire intitulé :
"In search of Vodoo : roots to heaven", qui, traduit
littéralement en français, signifie : "A la recherche du
Vodoun : des racines au ciel". Un film tourné tant au Bénin, qu’au
Togo. Togo, qui, à bras ouverts, a
accueilli, le dimanche 10 décembre 2017, à l’hôtel 2 Février, l’avant-première de la projection
dudit film. Une projection à l’issue de laquelle, le lendemain, le Président
Faure Gnassigbé, a reçu son géniteur, Djimon Hounsou. A la sortie de cette
audience solennelle, DjimonHounsoua glissé aux loups de la bergerie de sa
maison Bénin, les armes pour l’abattre définitivement. Prétextant de leur titre
de patriote dont ils usurpent pour couvrir leur haine, leur méchanceté et
dédain contre tout ce qui brille, les polémistes du 229 ont
envahi, comme à l’accoutumée, les réseaux sociaux, pour tuer le génie Djimon Hounsou.
Et pourquoi ? Juste à cause de l’intention exprimée au Président Faure
Gnassigbé, « de créer des écoles de
cinéma dans les pays à travers le continent, où on peut former les étudiants
cinéastes, tout comme en Europe et aux Etats-Unis ». « L’intention de
créer des écoles ». Voilà donc le péché qu’a commis la star
internationale, et qui lui a valu des qualificatifs d’apatride, d’ingrat,
d’escrocs et consorts, de ces sentinelles au cœur malheureusement noir. Car,
pour eux, « l’intention de créer des écoles de cinéma dans les pays, à
travers le continent », signifie tout simplement « je crée des écoles
de cinéma au Togo ». C’est ainsi que
les polémistes aux doigts magiques du 229 raisonnent, se basant sur des
bouts de phrase, des analyses superficielles, pour dégainer sur les génies qui
osent acter l’essor du pays. Nés
pour visiblement exterminer nos génies,
appelons-les désormais « des génicidaires », puis, traitons-les comme tels, lorsque vous les
voyez agir sur les réseaux sociaux, avec leurs doigts magiques, aux visées
diaboliques. Puisque vous êtes à présent
démasqués, "génicidaires" béninois, ne nous tuez point notre Djimon Hounsou ! De toute façon,
nous vous avons à l’œil.
Donatien GBAGUIDI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire