Claude Balogoun |
C’est fait !
Claude Balogoun consolide son assise
dans le labyrinthe des écrivains béninois. Avec son roman "Le Pacte",
son deuxième ouvrage après "Houèdo", qui est un conte théâtralisé, il
a réussi à inscrire son nom au diapason des auteurs de la trempe de Florent Couao-Zotti,
Eustache Florent Hessou et consorts. Et c’est de fort belle manière. Parce que la
mobilisation à la cérémonie de lancement, au centre Artistik Africa, ce samedi
30 septembre 2017, relève bien d’un pari que l’homme a gagné.
Des invités |
Pleine, la salle de Artistik Africa, l’a été. Et déjà, à l’entrée
du centre, l’animation chaleureuse qui y règne laisse penser à une de ces
soirées festives qui ne manquent d’ailleurs pas les samedis soirs au Bénin. Et
pourtant, l’événement mobilisateur relève bien d’une activité intellectuelle.
"Le Pacte". C’est de ça qu’il s’agit. Un pacte que Claude Balogoun,
représentant des artistes au Conseil économique et social, cinéaste et
comédien, a réussi à inscrire, dans un livre qu’il vient de proposer à la
dégustation des bibliophiles. Un livre dont la genèse, remonte à l’année 2006, tel un scénario, selon les
témoignages de son auteur. Et nul ne pouvait imaginer autant de monde autour
d’un événement qui continue d’être perçu comme une banalité, dans un pays où la
littérature, malgré ses forces, ne bénéficie pas encore d’une attention
soutenue des gouvernants. Mais Claude Balogoun, l’auteur du livre "Le
Pacte", a réussi le pari. A son lancement qui coïncide aussi avec la
célébration différée de ses 50 ans
d’existence, deux principales catégories
d’invités l’ont honoré. La première catégorie, ce sont les invités VIP. Parmi
elles, une impressionnante délégation de ses collègues du Conseil économique et
social (CES). Ils y sont, selon les précisions données, pour témoigner leur solidarité à l’auteur du livre, "Le
Pacte". La 2ème catégorie des invités, ce sont les acteurs culturels.
Au regard des incompréhensions issues des prises de positions individuelles et
collectives par rapport à la mise en hibernation du secteur des arts et de la
culture, ces deux dernières années, personne ne pouvait parier sur cette
mobilisation des acteurs culturels autour de Claude Balogoun. Mais, il a réussi
à démentir les paris pour démontrer ses atouts d’homme de consensus. Et c’est
ce qui justifie, en partie, la fierté qu’a éprouvé Coffi Attédé, le promoteur
des Editions Plurielles, qui a édité le livre. Quoi
de plus motivant, pour Florent Couao-Zotti, qui a d’ailleurs souhaité que le livre « ait une résonnance à l’international », puis, soit inscrit au programme du système éducatif béninois. Surtout que, selon le présentateur de l’ouvrage, Tanguy Agoï, cela est inspiré des réalités africaines, plus particulièrement béninoises. On y tire, deux principales leçons, selon le présentateur. La première, c’est qu’on « ne se moque pas des dieux en Afrique ». La deuxième leçon tirée du livre, selon Tanguy Agoï, c’est que « l’ingratitude a un prix ». De quoi retournent exactement ces deux leçons ? Seuls ceux qui auront acheté le livre-disponible d’ores et déjà, partout, pourront trouver satisfaction à ces interrogations.
Donatien GBAGUIDI
Source: L'Evénement Précis
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