L’enjeu paraît important. Les initiateurs y croient fermement. Trois professeurs
d’université ont alors pris la mesure de la situation pour informer l’opinion
nationale et internationale. Et c’est à travers une conférence de presse,
qu’ils ont co-animée, ce mercredi 18 octobre 2017, à la Place du Souvenir à
Cotonou. Une conférence au cours de laquelle, les conférenciers ont reprécisé
la nécessité de « remettre à plat », les recherches sur la traite
négrière, l’objet du Colloque international auquel plusieurs pays prennent part
depuis ce jeudi 19 octobre 2017.
Face aux
journalistes, trois visages s’affichent. On y découvre le professeur Kadya
Tall. Elle est une anthropologue de l’Institut de recherche pour le
développement (IRD), la structure co-organisatrice de ce colloque
international. Le second visage, c’est celui de l’archéologue, Didier N’Dah. Le
troisième visage, c’est celui du professeur d’histoire d’art, Romuald Tchibozo.
Tous les trois, ils poursuivent un seul objectif : informer sur les
tenants et les aboutissants du forum international qui se tient sur la traite
négrière, à l’Université d’Abomey-Calavi, du 19 au 20 octobre 2017. Un colloque
international, au thème évocateur, libellé comme suit : « Du Danxômè
au Bénin, à l’aune de la traite négrière : circulations et productions
cultu(r)elles dans l’Atlantique Sud ». On retient de leurs interventions
qui ont duré une trentaine de minutes, trois choses fondamentales. La
première : à ce colloque, il sera question de « remettre à plat » les
recherches sur le commerce triangulaire, histoire d’approfondir les
connaissances sur la question, à l’issue de réflexions toutes aussi
approfondies. Ce sont les précisions données par le professeur Kadya Tall.
Deuxième chose à retenir : Les réflexions à mener, se feront, de façon
diversifiée, avec des regards croisés de spécialistes de plusieurs disciplines.
C’est ce que le professeur Romuald Tchibozo appelle « le caractère
pluridisciplinaire » de ce colloque international. La troisième chose à
retenir : ce colloque permettra de faire le point des différentes
recherches réalisées sur la traite
négrière. C’est pourquoi, des doctorants sont fortement associés pour dévoiler
à la communauté universitaire invitée au colloque, leurs recherches sur la
question. Ceci étant, aux dires du professeur Didier N’Dah, l’aboutissement
d’une convention entre l’IRD et l’Université d’Abomey-Calavi.
Il est à noter que
les travaux prennent fin, ce vendredi 20 octobre 2017. Quelles seront les
principales conclusions qui en seront issues ? La fin des travaux nous
édifiera.
Donatien
GBAGUIDI
Source: L'Evénement Précis
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