Quelques responsables de la CBAAC |
Les responsables de
confédérations des acteurs culturels du Bénin ont animé un point de presse ce
dimanche 07 août 2016 à la Médiathèque de la diaspora. Objectif, faire le bilan
de l’évolution de la situation au Fonds des arts et de la culture (FAC), deux
mois après leurs dénonciations.
Il s’agit cette fois-ci, d’un point de presse conjoint de
deux confédérations des acteurs culturels : la Confédération béninoise des
acteurs des arts et de la culture (CBAAC) et de la Confédération de musiques
modernes et d’inspiration traditionnelle (CMMIT). La déclaration commune a été
lue par Pascal Wanou, vice-président et porte-parole de la CBBAC. On y retient
que certains points de dénonciation qu’ils avaient énumérés deux mois plutôt ont trouvé
de solutions. Il s’agit selon le rappel fait par Pascal Wanou, de
« l’absence totale de communication de la part de l’administration
ministérielle (par rapport à la crise née au Fonds d’aide à la culture,
l’actuel Fonds des arts et de la culture) » ; «la non installation de
la commission chargée des réformes (engagées pour une meilleure gestion du
Fonds des arts et de la culture)»; « l’instauration d’une atmosphère de
confusion, de dédain et de mépris à l’endroit des organisations faîtières légalement
constituées et de leurs responsables » ; « la mise en place d’un
système de caporalisation de la gestion des ressources du FAC par le ministre,
mettant en péril son autonomie au mépris des textes en vigueur » ;
« …le pourrissement de la situation qui a conduit au vide juridique au
sujet du Conseil d’administration du FAC ». Des dénonciations qui ont
évolué aujourd’hui et que les deux confédérations saluent, tout en restant
vigilantes. Et pour cause, on retient que « par arrêté en date du 29
juillet 2016, le ministre a décidé de proroger de six mois…le mandat du Conseil
d’administration du FAC », pour corriger le vide juridique instauré,
l’instauration du dialogue entre les acteurs culturels et le ministre de la
culture pour des réformes consensuelles
et la nomination d’un nouveau directeur du Fonds des arts et de la culture,
Gilbert Déou Malè issu du rang des acteurs culturels comme ilsl’ont toujours
souhaité. Des avancées qui ne les apaisent pas totalement pour autant.
« Nous ne nous satisferions pas
cependant de ces résultats et avancées que nous saluons, une fois encore, car,
beaucoup restent à faire. Nous maintenons donc la veille permanente et ne
permettrons point que des esprits malins viennent nous distraire et semer le
trouble dans le secteur », ont-ils averti, avant d’inviter le gouvernement
à rétablir le budget alloué au FAC
actuellement abattu de 25%, voire l’augmenter pour le compte de l’année
2016-2017 et à œuvrer pour la concrétisation du projet de construction du
Théâtre national.
Donatien GBAGUIDI
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