Les participants face au formateur |
Ils sont environ une vingtaine de participants à prendre part à la formation
initiée par l’Association des producteurs de l’audiovisuel et du cinéma
(APAC-Bénin). C’était du 26 au 27 août 2016 dernier à l’hôtel Bel Azur de
Grand-Popo.
« Les six
déterminants d’une photo cinématographique : quelle utilisation pour un
film excellent ». C’est le thème qui a mobilisé producteurs de films,
réalisateurs, assistant réalisateurs, cadreurs, monteurs, maquilleurs et autres
pendant ces deux jours de formation. La deuxième du genre initiée par
l’Association des producteurs de l’audiovisuel et du cinéma (APAC-Bénin), qui
vise, aux dires de Hubert Kiniffo, le président de l’association, à
« mettre d’une part, à jour nos
connaissances et d’autre part, à
harmoniser et à réactualiser les acquis techniques qui sont les nôtres ».
Un objectif qu’approuve la représentante
du directeur du Fonds des arts et de la culture (FAC). Car, il s’inscrit selon ses explications, « dans
la dynamique de la recherche permanente de la qualité et de la compétence qui caractérise la gouvernance
actuelle ». Et pour atteindre les objectifs de cette session de formation,
l’APAC-Bénin a décroché pour les participants, un expert en la matière. Il
s’agit de King Gnanho, technicien en service à l’Office de radiodiffusion et
télévision du Bénin (Ortb). Après avoir défini aux participants à la formation,
ce que c’est que la photo cinématographique, il leur a révélé les six
déterminants de la photo cinématographique. On peut citer selon ses
explications, le placement de la caméra,
le cadrage, les mouvements à faire avec la caméra, le choix de l’objectif, la lumière,
l’exposition qui s’entend par la qualité
de l’image que l’on a devant soi. Des déterminants qui permettent selon King
Gnanho, d’apprécier convenablement la qualité d’un film. Après le point de ces
six déterminants fait, le formateur est revenu sur le rôle que joue chacun
d’eux, et ceci dans une démarche participative qui a permis aux participants de
mieux cerner les contours de la photo cinématographique. « Ce Master class
nous a permis d’avoir une
plus-value par rapport à ce que nous avons appris dans les écoles », a
témoigné Nicole Dadjo, maquilleuse
de profession ayant pris part à cette session de formation. Une formation à
l’issue de laquelle, les participants ont reçu leurs parchemins. Et le
rendez-vous est pris pour la 3ème édition.
Donatien GBAGUIDI
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