La danse de feu. C’était
à cela que se résumait le festival "Yaoïtcha" Mais son promoteur,
Sakpata Zogbo a finalement changé d’option. Dans un entretien que nous avons eu
avec lui, il révèle les raisons qui justifient le nouveau nom de baptême " Festival des danses
endogènes", qu’il vient de donner à l’événement.
Léon Hounyè, alias "Sakpata Zogbo" voit désormais
plus grand, son festival "Yaoïtcha". Il a ainsi décidé de ne plus le
limiter à la promotion exclusive de la danse de feu. C’est ce qui justifie le
nouveau nom de baptême qu’il vient de donner au festival "Yaoïtcha".
Un festival qui s’élargit à présent, à
plusieurs autres danses, devenant ainsi "Le festival des danses
endogènes". Selon les explications données par Léon Hounyè, il serait trop limitatif de « faire exclusivement la promotion d’une seule danse endogène,
alors qu’il y en a plusieurs autres qui souffrent de visibilité
et de valorisation ». Son ambition donc, selon ses précisions, c’est de
saisir l’opportunité de ce festival qu’il promeut depuis plusieurs années déjà,
« pour opérer des recherches sur les autres danses endogènes, les
travailler et les proposer au public, afin qu’elles soient connues des
générations actuelles et futures ».
Il est temps, selon les propos de Sakpata Zogbo, que « la jeunesse
entreprenante, dans le secteur des arts et de la culture, soit plus créative et
plus productive, pour s’imposer aux politiques, de par ses talents, afin d’être mieux traités et
valorisés ». D’ores et déjà, Léon Hounyè, se propose de parcourir les
différents conservatoires du patrim
oine immatériel du Bénin, pour y détecter des danses endogènes les plus intéressantes, afin de les adapter à la scène, pour les proposer au public d’ici et d’ailleurs. Autrement dit, le festival "Yaoïtcha", devenu "le festival des danses endogènes", fera peau neuve, cette année, pour conquérir de nouveaux spectateurs, qui apprendront davantage, sur les richesses artistiques du Bénin, avec à la clé, une diversité de danses endogènes, « qui seront exécutées par des professionnels, en la matière », a précisé Sakpata. Lui qui ambitionne désormais, de faire de la culture, « ma raison de vivre et de me faire respecter de par mon travail ». Car, « le traitement infligé actuellement aux acteurs de la culture est bien pitoyable », s’est-il indigné, avant d’inviter tous ses partenaires traditionnels et toutes les bonnes volontés, à porter avec lui, ce projet repensé, afin qu’il réussisse, pour le bonheur du secteur des arts et de la culture.
Donatien GBAGUIDI
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