dimanche 28 janvier 2018

Rentrée artistique 2018: Le rêve de Jah Baba pour Africa Sound City

Une nuit artistiquement torride. Et qui accouche d’un rêve légitime. Un rêve orienté vers les artistes, rien que pour leur bonheur. Bienvenue dans l’univers de Jah Baba, le promoteur du Centre culturel et artistique,  "Africa Sound City". Un centre qui a effectué, dans la nuit du jeudi 25 janvier 2018, sa rentrée artistique, avec de nouvelles ambitions.



L’aventure a  vieilli de deux ans déjà. Et l’expérience parait bien satisfaisante pour Jah Baba, le promoteur de l’espace. Un espace situé dans la Von en face de la Pharmacie Kindonou, implanté sur une superficie modeste de 500m2.En dépit de cette modestie spacieuse, Jah Baba y rêve grand. Du moins, pour cette année 2018. Et c’est un rêve à multiple dimensions. La première dimension du rêve de Jah Baba pour l’année 2018, c’est de faire dérouler l’enrichissant plan d’action du centre Africa Sound City, jusqu’au bout. Un plan d’action plus accentué sur le professionnalisme, qui rend les spectacles d’Africa Sound City « plus diversifiés, élargis à d’autres formes de musique, quitte à ce que la musique béninoise puisse retrouver son identité ».
La deuxième dimension du rêve de Jah Baba, pour cette année, c’est l’aboutissement des « stratégies d’identification de jeunes groupes d’artistes à former, afin qu’ils opèrent en vrais professionnels ». Des jeunes groupes qui, une fois bien formés, recevront l’appui d’Africa Sound City, pour « enregistrer un ou deux titres, voire, tout un album ». Des titres où album qu’Africa Sound City se propose d’aider les artistes concernés à diffuser aussi bien sur son espace, mais également avec ses partenaires nationaux et étrangers. Le but étant, selon les propos de Jah Baba, de permettre à ces jeunes artistes,  de « créer leur propre public et leurs fans ».
La troisième dimension du rêve de Jah Baba, c’est de « créer de nouveaux concepts d’humour, pour permettre aux artistes comédiens et humoristes, de saisir d’autres opportunités professionnelles pour mieux vivre de leur art ».
La quatrième dimension du rêve de Jah Baba, c’est « d’élargir le centre Africa Sound City, pour plus de mobilité et de spectacles d’envergure ».
Et la dernière dimension du rêve de Jah Baba, c’est que prospère pour cette année, son  projet d’insertion des valeurs culturelles et artistiques  de chez nous, dans la musique, pour leur valorisation au plan national et international.
Mais pour y arriver, Jah Baba veut compter sur toutes les bonnes volontés, et espère l’accompagnement de l’Etat pour leur concrétisation. Parviendra-t-il ? La fin de la saison artistique nous édifiera.



Donatien GBAGUIDI



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