Aubin AKPOHOUNKE lors de son enrôlement |
Une journée entière,
consacrée à l’enrôlement des artistes, dans le cadre du Recensement à vocation
d’identification de la population
(RAVIP). C’était hier, dimanche 28 janvier 2018, à Godomey-Togoudo. L’initiative
vient du promoteur du festival Hanlissa, Aubin Akpohounkè.
Claude Balogoun (chacal), s'imprègne de l'opération |
DG/FAC, Gilbert Déou-Malè échange avec les agents recenseurs |
L’opération a mobilisé une impressionnante foule d’artistes.
Et Tous ont saisi l’occasion que leur a offerte Aubin Akpohounkè pour se faire
enrôler. Aubin Akpohounkè qui, dans une démarche patriotique, vise un double
objectif à travers l’acte qu’il a posé. Le premier objectif, c’est de
sensibiliser les artistes qui, « généralement, se mettent à l’écart de ces
genres d’initiatives gouvernementales, sur les avantages du RAVIP, afin de les
aider à se décider pour se faire enrôler ». Car, pour Aubin Akpohounkè, il
ne sert à rien, de s’opposer aux initiatives du gouvernement, qui constituent
de véritables outils de développement pour le pays. Le RAVIP étant, selon ses
propos, « un vrai outil de développement, au regard des explications qui
ont été fournies sur ses tenants et
aboutissants ». L’autre objectif que vise Aubin Akpohounkè, c’est de faire des artistes ayant participé à l’opération de sensibilisation et d’enrôlement, de véritables vecteurs de communication. Surtout que, selon ses dires, « les artistes constituent de véritables communicateurs ». Un avis que partage également le Directeur Général du Fonds des Arts et de la Culture (DG/FAC), Gilbert Déou-Malè, qui a exprimé sa satisfaction de voir, les artistes fortement mobilisés autour de l’opération, et ce, avec engouement. Il sera d’ailleurs renchéri par Claude Balogoun, le représentant des artistes au Conseil économique et social (CES), qui propose à ce que « l’opération soit rééditée, au regard de l’engouement qu’elle a suscité au sein de la cible visée ». Il reste également convaincu d’une chose : Le RAVIP permettra à l’Etat, d’avoir au finish, « la lisibilité nécessaire sur l’effectif réel des artistes béninois, histoire de les prendre davantage en compte, dans ses actions ».
Donatien GBAGUIDI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire