dimanche 29 avril 2018

Journée internationale de la danse 2018: Les temps forts d’une manifestation aux empreintes Homéky

Le DG/FAC, Gilbert Déou-Malè en pleine action!
Sous l’égide de la Confédération béninoise des danseurs du Bénin (COBED), les danseurs béninois ont  célébré, avec la communauté internationale, la Journée internationale de la danse (JID 2018). Pour une fois,  depuis deux ans, le régime du Nouveau Départ y a laissé ses marques. Les empreintes du Ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky s’y sont collées. Retour sur les temps forts d’une manifestation soumise à la méthode Homéky.

Trois temps forts ont retenu l’attention, à la célébration  de la Journée internationale de la danse, édition 2018.  Le premier, c’est celui lié à la formation des danseurs,  qui s’est tenue, ce samedi 28 avril 2018, à lespaceYanzo, à Agla, sur "La Gestion des ressources humaine, matérielle et financière". Un atelier assuré par deux professionnels de la danse, à savoir, Marcel Zounon, le secrétaire général de la Confédération béninoise des danseurs du Bénin (COBED),  Coffi Alladé Adolph, le président de la COBED et un Consultant  des questions artistiques et culturelles, Hermas GBAGUIDI, le formateur principal. Dans un langage de vérité, les trois orateurs ont entretenu les participants à la formation, tous des responsables de troupes de danse, sur des questions qui touchent directement la gestion et la survie de leur groupe. Tout ceci, en se basant sur les normes qui réglementent les groupes, les avantages à obtenir en se soumettant à ces obligations normatives et la gestion interne desdits groupes. On retient, à partir des expériences partagées par Alladé Coffi Adolph, qui totalise aujourd’hui 33 ans  de gestion du groupe "Les Supers Anges Hwendonamboua", qu’il faut  s’adapter aux réalités actuelles qu’impose l’évolution du monde pour consolider les groupes. Et ceci passe par la nécessité pour les groupes, de ne point se cramponner sur la vieille conception de constitution des groupes de danses, qui veut que ce soit forcément un danseur qui dirige les groupes de danse. « Nous devons travailler de plus en plus à faire venir dans nos groupes, des gens bien instruits, qui pourront assumer de grandes responsabilités et nous permettre de dynamiser nos groupes », a fait savoir Alladé Coffi Adolph. Il poursuivra en invitant les responsables ayant pris part à la formation, à plus de rigueur dans leurs relations avec les membres de leur groupe.  Il sera renchéri par Marcel Zounon, qui a souligné les qualités intrinsèques que doit avoir un responsable de troupe. Selon ses explications, le responsable du groupe doit « être peu bavard, patient et rigoureux, mais ouvert au dialogue ». Au-delà de toutes ces qualités, il doit faire preuve de « transparence dans sa gestion,  être sensible aux problèmes de ses membres, avoir le sens de l’écoute et éviter de tout concentrer à son seul niveau », selon les précisions données par Alladé Coffi Adolph. Des échanges interactifs que les participants ont suggéré multiplier, pour la bonne santé des groupes de danses.

Sportifs et danseurs unis pour la même cause
La marque Homéky à la Journée internationale de la danse 2018 au Bénin, aura été celle de l’innovation. Et ce sera le deuxième temps fort des manifestations.  Par une alchimie dont il est le seul à maîtriser les secrets, en effet, le ministre Oswald Homéky a réussi  à unir, au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, de 7 heures à 9 heures, ce dimanche 29 avril 2018,  danseurs et sportifs, pour quelques séances d’exercice sportifs,  avec, en toile de fond, des rythmes traditionnels qui contraignent à la danse. Une innovation, s’en était une, appréciée aussi bien des sportifs que  des danseurs, qui ont tous fondu en remerciements au  Ministre, pour cette expérience qu’ils souhaitent voir se répéter dans le temps. Une doléance que le représentant du ministre, Bellaminus Acakpovi, secrétaire général du Ministère, promet transmettre, à qui de droit, tout en faisant savoir, que cette expérience vient démentir définitivement, les mauvaises langues qui estiment que sport et culture ne font pas bon ménage.

La grande fête !
L’affluence est monstrueuse, ce dimanche 29 avril 2018, dans la soirée, à l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou. Et pour cause, l’instant festif de la célébration
La prestation des Supers Anges Hwendonamboua

de la Journée internationale de la danse 2018. Un événement célébré pour la première fois au Bénin, en 2004. Sous les regards admiratifs d’une foule immense de spectateurs et de curieux, la quarantaine de groupes de danses retenus pour les manifestations officielles ont défilé. Chacun disposant de 10 minutes d’environ pour exhiber ses divers tableaux, ils rivalisent d’ingéniosité créative pour égayer le public. Un public qui, acquis aux diverses prestations, refuse de désemplir le stade. Il aura été témoin de tous les instants festifs de cette célébration de la Journée internationale de la danse, édition 2018, qui aura été vécue par les acteurs culturels, comme un "Nouveau Départ" dans la relance des activités artistiques et culturelles au Bénin. Des activités artistiques et culturelles,  mises  en hibernation,  depuis deux ans déjà. Ont-ils réellement raison de penser ainsi ? Les prochains jours  nous  édifieront davantage.

 Donatien GBAGUIDI

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