Ils ont démarré la
mission pour laquelle ils ont été installés, le 25 novembre 2017, à Covè. Il
s’agit des membres de la Commission nationale linguistique (CNL-Maxi). Et c’est
à travers la rentrée scientifique linguistique à laquelle ils ont pris part, le
mercredi 21 mars 2018, à l’hôtel Pantagruel, sis en face du Stade de l’Amitié,
Général Mathieu Kérékou de Kouhounou, à Cotonou. A l’occasion, le président de
la commission, le professeur Flavien Gbéto, ainsi que d’autres responsables,
ont indiqué aux participants, les tâches
à accomplir, au cours des travaux.
Que doit faire une commission d’étude de langue ? C’est
à cette réponse que le professeur Dominique Bada a répondu, pour situer les
participants à la rentrée scientifique linguistique. Selon ses précisions, la
commission doit pouvoir, entre autres, fixer les normes des langues écrites,
élaborer l’alphabet de base de la langue en question, fixer les règles
d’orthographe de ladite langue, encourager l’emploi de la langue écrite en
élaborant des manuels de lecture pour apprendre la langue aux enfants et aux
adultes…. Autant de points sur lesquels, les participants doivent accentuer
leurs réflexions. Et ces précisions valent bien la peine. Car, aux dires du
président de la commission, le professeur Flavien Gbéto, l’étude de la langue
Maxi dont il est question ici, a connu bien de retards, qu’il urge de
rattrapper. « Nous avons le devoir d’œuvrer pour la promotion de la langue
maxi, afin d’éviter la perte progressive de notre identité culturelle »,
a-t-il fait savoir, avant d’inviter les participants à la rentrée scientifique
linguistique, « à plus de détermination et d’engagement dans la recherche
scientifique ». Un avis que partage Christine Ouinsavi, ex-ministre sous
le régime Boni Yayi, qui voit d’ailleurs les langues nationales comme « un
facteur de développement et le meilleur vecteur du savoir ». Elle a, par
la suite, invité les participants, à des réflexions pointues, autour des trois
communications qui devront meubler la journée. Et en parlant de communications,
la première communication est intitulée "Interculturalité et développement
des langues nationales", la deuxième a pour thème, "Nécessité de
développer la langue et la culture maxi", puis la dernière est baptisée,
"Migration du peuple maxi".
Donatien GBAGUIDI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire