Janvier Alofa et Claude Balogoun... |
SUDCREA de Giovani Houansou
et R.E.U.S.S.I.R ONG de Claude Balogoun viennent de doigter de nouvelles portes
d’opportunités aux acteurs culturels. Et c’est à travers le séminaire sur le
Programme d’Action du Gouvernement (PAG) et les Objectifs du développement
durable (ODD), volet culture, qu’ils ont tenu ce jeudi, 15 février 2018, à la
grande salle du Festival international de théâtre du Bénin (FITHEB),
archi-comble. Un séminaire qui a vu la principale communication liée au volet
culture, du PAG, reporter au mercredi prochain, sur la demande du Ministre du
tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky, par la voix de son
Directeur de Cabinet, qui a officiellement lancé les travaux.
....lors des communications et échanges avec les séminaristes |
Face à des séminaristes qui tutoient 400 acteurs, opérateurs
et journalistes culturels, Claude Balogoun plante le décor. Un décor qui
installe les séminaristes dans les méandres du Conseil économique et social
(CES), d’où siège le communicateur, Claude Balogoun, en qualité de représentant
des artistes. On retient, pour l’essentiel, que les « artistes peuvent saisir le CES,
en cas de conflit avec le gouvernement » afin que le
« dialogue s’instaure entre eux pour que la crise soit jugulée ».
Outre ce rôle de bons offices que joue le CES pour les artistes, il faut y
ajouter aussi celui de plaidoyer. Et en parlant de plaidoyer, Claude
Balogoun a rappelé quelques-uns, qui ont
pu ou qui sont en voie d’apporter d’importants changements qualitatifs dans le
secteur culturel et qui sont bien
profitables pour les artistes. A titre
illustratif, il indique : « Si la loi organique du CES, nouvelle
version, sur laquelle nous avons donné notre avis motivé venait à être validée,
les artistes auront désormais deux représentants au CES au lieu d’un seul, en
vue de mieux porter la voix du secteur ». Des propos qui ont reçu
l’assentiment des séminaristes, qui l’ont fait savoir à travers des ovations.
Puis, à sa suite, place a été donnée au second communicateur, Janvier Alofa,
expert, économiste au Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
"ODD et culture:
enjeux" : c’est l’exercice auquel s’est adonné le communicateur. D’emblée,
il plante le décor et affirme : « La culture est prise en compte et
précisée dans l’alinéa 36 de l’agenda 2030 ». Une affirmation qui lève
tout équivoque sur la place de la culture dans les ODD. Et il justifie son
affirmation par des ODD précis, dans
lesquels, la culture a été clairement précisée. A titre illustratif, on peut
retenir de l’article 36 de l’agenda
2030 que : « Nous nous engageons à favoriser l’entente entre
les cultures, la tolérance, le respect mutuel et une éthique de citoyenneté
mondiale et de responsabilité partagée. Nous avons conscience de la diversité
culturelle du monde et nous savons que toutes les cultures et toutes les
civilisations peuvent contribuer au développement durable, dont elles sont des
éléments indispensables ». Une énonciation confortée par les ODD 10 ;
08 ; 04, 03 et bien d’autres qui ont notamment insisté sur la nécessité
pour les gouvernants d’œuvrer pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine
mondial. Et le communicateur se désole de ce que « nous ne faisons pas
suffisamment d’efforts » pour faire rayonner le secteur culturel, sans
lequel, « aucun développement ne peut être fait ». Autant d’éléments qui
pourraient cconstituer de sources d’inspirations dans les créations des
artistes. Toute chose qui, aux dires de Claude Balogoun, leur permettra de
capter les financements proposés par les
organisations internationales à l’instar de l’Union européenne. Saisiront-ils
cette opportunité ? Bien malin qui pourrait répondre avec certitude, à
cette interrogation.
Donatien GBAGUIDI
Source: L'Evénement Précis
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