Le Directeur du FITHEB, Erick-Hector Hounkpè |
711.700.000FCFA. C’est ce qu’on peut retenir du budget
prévisionnel global du Festival international
de théâtre du Bénin (FITHEB 2016). Un festival qui se tiendra selon les informations reçues des
sources proches de la Direction de l’institution, au plus tard dans la première
semaine du mois de février 2016. Les membres du Conseil d’administration (10
présents sur 15) ont adopté dans la
journée du jeudi 31 décembre 2015, ce budget global prévisionnel qui recouvre deux axes majeurs de la biennale.
Le premier concerne ce que la direction baptise "Le FITHEB Djononhi". Il est inclu dans le budget prévisionnel de la biennale proprement dite qui s’élève à plus de 600 millions de francs CFA. Selon les précisions données, le FITHEB Djononhi est relatif aux créations locales destinées à être vendues aux étrangers qui seront sur le FITHEB 2016. Mais avant ce volet, des activités intellectuelles sont également prévues. Il y a notamment une table ronde au cours de laquelle le thème de la biennale intitulée "Théâtre, démocratie et développement au Bénin et en Afrique" sera débattu par des spécialistes de la question. Selon les explications fournies par la Direction du FITHEB, au cours de cette table ronde, l’apport des hommes de théâtre dans le développement économique sera évalué. Et pour y arriver, certains groupes de théâtre qui, à une certaine époque, se sont servis du théâtre pour faire des dénonciations politiques seront mis en vedette. Il s’agira, entre autres, de "Les Cerveaux Noirs" de Lazard Houétin, "Zamahara" du metteur en scène Alougbine Dine et de l’Ensemble artistique et culturel des étudiants (EACE). Le second axe majeur que prend en compte ce budget global, c’est ce que la Direction appelle "Le FITHEB Houéhi". Autrement dit, selon les explications données, il s’agit du Fitheb migratoire. Tout au long de l’année, des acteurs du théâtre béninois vont pouvoir faire tourner leurs spectacles. Chaque dernier week-end du mois, en effet, au moins trois spectacles locaux seront diffusés dans des localités bien précises et ce de façon tournante pour permettre aux populations de vivre réellement le FITHEB. Outre cette innovation, il y a également le FITHEB dit " des enfants". Il est prévu, dans ce cadre, selon les explications du directeur du FITHEB, Erick-Hector Hounkpè, la formation des élèves du primaire à la création de spectacle. Et pour y arriver, dans chaque département, deux écoles (une publique et une privée) seront choisies pour accueillir les formateurs. Une fois la formation achevée, ces élèves vont créer leurs propres spectacles sous le contrôle des formateurs. Ils seront par la suite mis en compétition. Les écoles lauréates seront donc primées. Et à la veille de la fête de fin d’année, les meilleurs spectacles retenus par le jury seront présentés au siège du FITHEB avec à la clé, la distribution de cadeaux aux enfants. Et ceci sera étendu progressivement aux autres niveaux de l’enseignement. Le but, aux dires du directeur du FITHEB, c’est de rapprocher le FITHEB de toutes les couches de la société et d’inciter les enfants à avoir le goût de la création de spectacle.
Le premier concerne ce que la direction baptise "Le FITHEB Djononhi". Il est inclu dans le budget prévisionnel de la biennale proprement dite qui s’élève à plus de 600 millions de francs CFA. Selon les précisions données, le FITHEB Djononhi est relatif aux créations locales destinées à être vendues aux étrangers qui seront sur le FITHEB 2016. Mais avant ce volet, des activités intellectuelles sont également prévues. Il y a notamment une table ronde au cours de laquelle le thème de la biennale intitulée "Théâtre, démocratie et développement au Bénin et en Afrique" sera débattu par des spécialistes de la question. Selon les explications fournies par la Direction du FITHEB, au cours de cette table ronde, l’apport des hommes de théâtre dans le développement économique sera évalué. Et pour y arriver, certains groupes de théâtre qui, à une certaine époque, se sont servis du théâtre pour faire des dénonciations politiques seront mis en vedette. Il s’agira, entre autres, de "Les Cerveaux Noirs" de Lazard Houétin, "Zamahara" du metteur en scène Alougbine Dine et de l’Ensemble artistique et culturel des étudiants (EACE). Le second axe majeur que prend en compte ce budget global, c’est ce que la Direction appelle "Le FITHEB Houéhi". Autrement dit, selon les explications données, il s’agit du Fitheb migratoire. Tout au long de l’année, des acteurs du théâtre béninois vont pouvoir faire tourner leurs spectacles. Chaque dernier week-end du mois, en effet, au moins trois spectacles locaux seront diffusés dans des localités bien précises et ce de façon tournante pour permettre aux populations de vivre réellement le FITHEB. Outre cette innovation, il y a également le FITHEB dit " des enfants". Il est prévu, dans ce cadre, selon les explications du directeur du FITHEB, Erick-Hector Hounkpè, la formation des élèves du primaire à la création de spectacle. Et pour y arriver, dans chaque département, deux écoles (une publique et une privée) seront choisies pour accueillir les formateurs. Une fois la formation achevée, ces élèves vont créer leurs propres spectacles sous le contrôle des formateurs. Ils seront par la suite mis en compétition. Les écoles lauréates seront donc primées. Et à la veille de la fête de fin d’année, les meilleurs spectacles retenus par le jury seront présentés au siège du FITHEB avec à la clé, la distribution de cadeaux aux enfants. Et ceci sera étendu progressivement aux autres niveaux de l’enseignement. Le but, aux dires du directeur du FITHEB, c’est de rapprocher le FITHEB de toutes les couches de la société et d’inciter les enfants à avoir le goût de la création de spectacle.
Donatien GBAGUIDI
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