mardi 15 mai 2018

"Journées-Mémoire du Cardinal Bernardin Gantin 2018": Tous à l’école familiale du Fondateur des "Sœurs de Saint Augustin"

Vue partielle des participants...
Il y a 50 ans, la Congrégation des "Sœurs de Saint Augustin" a vu le jour. Mais son fondateur, le Cardinal Bernardin Gantin, n’est plus de ce monde. Après 50 ans d’existence, la Congrégation se souvient de lui. A l’occasion de la 1ère édition des "Journées-Mémoires du Cardinal Bernardin Gantin", tenue du 10 au 13 mai 2018,  à la Maison-Mère des Sœurs de Saint Augustin, à Cotonou, 8 communications ont été concoctées, au total,  pour revisiter la vie et le parcours de ce prélat au destin atypique, histoire d’en constituer un bréviaire auquel, tous pourraient venir s’abreuver pour une vie tout au moins semblable à celle de l’homme qui a fait la fierté de tout un continent.


Toutes les communications ont convergé vers un point unique : le Cardinal Bernardin Gantin. Des témoignages des proches, des extraits de témoignages documentés, tous conviennent de ce que l’éducation de base du Prélat a été le principal moule qui l’a guidé durant tout son parcours. On retient, en gros, selon Monseigneur Paul Vieira, Evêque de Djougou, légataire du Cardinal Gantin, dans sa communication intitulée "Bernardin Gantin : mémoire d’une vie", comme traits caractéristiques du Prélat, la simplicité, serviteur de Dieu et des hommes, la bonté, la fidélité à l’amitié et l’obéissance. Selon les témoignages faits, il hérite en grande partie, ces traits caractéristiques de son éducation familiale. Une éducation familiale basée sur la rigueur avec pour méthode utilisée, « une main de fer », selon les propos d’Ephrem Quenum, journaliste à la télévision nationale, dans sa communication intitulée "L’expérience du quotidien en famille". Ce qui a fait de lui, un Prélat qui fait preuve « d’un sens élevé du devoir », a conclu le communicateur, Ephrem Quenum. Il doit cette éducation basée sur la rigueur, à son feu père, Henry Gantin, ancien Chef de gare à Toffo, décédé, le 20 juillet 1936, un an après le départ du jeune Prélat, Bernardin Gantin, pour le Séminaire à Ouidah où il gravira pas à pas, les échelons, afin de se hisser dans la sphère de l’écurie catholique romaine. Il  laissa derrière lui, six enfants,  à la charge de son épouse, Anne Tonondji, qui a réussi à assumer les arrières de son défunt époux. Comme son  feu époux, Henry Gantin, maman Anne ne cèdera non plus rien sur l’éducation de rigueur instaurée pour forger ses enfants. Ses traits caractéristiques, tels que restitués par le communicateur Ephrem Quenum, en disent d’ailleurs long. « Elle a le sens aigu de la rectitude, elle est polie, mais disciplinée », a confié le communicateur sur la base de ses investigations. Et si le Cardinal Bernardin Gantin a pu résister à la vie dorée dont il pourrait bénéficier en restant à Rome après sa retraite pontificale, c’est justement pour obéir à une recommandation expresse de sa mère. « Mon fils, n’oublie jamais ce petit coin de ce pays, d’où nous sommes partis », a restitué le communicateur à l’assistance, pour une fois encore, démontrer la dimension d’homme simple, obéissant qu’est le Prélat, Cardinal Bernardin Gantin. Lui dont la mère, Anne Tonondji, a rejoint son époux, le 15 avril 1992. Mais aujourd’hui, même morts,  leur école et celle de leur fils, le Cardinal Bernardin Gantin, continuent de susciter des curiosités. Et cette école, les Sœurs de Saint Augustin font feu de tout bois, pour maintenir haut, son flambeau, pour le bonheur de l’Humanité, comme l’a si bien martelé, leur mère supérieure, Emma GBAGUIDI.

Donatien GBAGUIDI

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