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lundi 2 avril 2018

Le festival "Yaoïtcha" change de nom: Sakpata Zogbo : « c’est désormais le festival des danses endogènes »

La danse de feu. C’était à cela que se résumait le festival "Yaoïtcha" Mais son promoteur, Sakpata Zogbo a finalement changé d’option. Dans un entretien que nous avons eu avec lui, il révèle les raisons qui justifient le nouveau nom de baptême  " Festival des danses endogènes", qu’il vient de donner à l’événement.



Léon Hounyè, alias "Sakpata Zogbo" voit désormais plus grand, son festival "Yaoïtcha". Il a ainsi décidé de ne plus le limiter à la promotion exclusive de la danse de feu. C’est ce qui justifie le nouveau nom de baptême qu’il vient de donner au festival "Yaoïtcha". Un festival qui s’élargit à présent,  à plusieurs autres danses, devenant ainsi "Le festival des danses endogènes". Selon les explications données par  Léon Hounyè, il serait trop limitatif de  « faire exclusivement  la promotion d’une seule danse endogène, alors qu’il y  en a  plusieurs autres qui souffrent de visibilité et de valorisation ». Son ambition donc, selon ses précisions, c’est de saisir l’opportunité de ce festival qu’il promeut depuis plusieurs années déjà, « pour opérer des recherches sur les autres danses endogènes, les travailler et les proposer au public, afin qu’elles soient connues des générations actuelles et futures ».  Il est temps, selon les propos de Sakpata Zogbo, que « la jeunesse entreprenante, dans le secteur des arts et de la culture, soit plus créative et plus productive, pour s’imposer aux politiques, de par ses  talents, afin d’être mieux traités et valorisés ». D’ores et déjà, Léon Hounyè, se propose de parcourir les différents conservatoires du patrim

oine immatériel du Bénin, pour y détecter des danses endogènes les plus intéressantes, afin de les adapter à la scène, pour les proposer au public d’ici et d’ailleurs. Autrement dit, le festival "Yaoïtcha", devenu "le festival des danses endogènes",  fera peau neuve, cette année, pour conquérir de nouveaux spectateurs, qui apprendront davantage, sur les richesses artistiques du Bénin, avec à la clé, une diversité de danses endogènes, « qui seront exécutées par des professionnels, en la matière », a précisé Sakpata. Lui qui ambitionne désormais, de faire de la culture, « ma raison de vivre et de me faire respecter de par mon travail ». Car, « le traitement infligé actuellement aux acteurs de la culture est bien pitoyable », s’est-il indigné, avant d’inviter tous ses partenaires traditionnels et toutes les bonnes volontés, à porter avec lui, ce projet repensé, afin qu’il réussisse, pour le bonheur du secteur des arts et de la culture.

 Donatien GBAGUIDI

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