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jeudi 21 décembre 2017

Chronique culturelle: "Génicidaires" béninois, ne nous tuez pas Djimon Hounsou !

Bienvenue au 229, pays des polémiques ! Des polémiques qui dynamitent tout ce qui respire progrès et bonté. Et les polémistes, au nom du mot patriotisme dont ils usent, abusent et mésusent à volonté, se positionnent tels des sentinelles de la République. Des sentinelles qui se révèlent comme de véritables loups dans la bergerie, qui rongent, ruinent et tuent, malheureusement, au-dessus de tout soupçon.Puisque, vêtus d’habits d’anges, ils réussissent à mettre sous boisseau, cette lumière capable de les  dévisager pour  arrêter l’hécatombe des génies. Et comme il est écrit que les ténèbres se dissipent à l’apparition de la lumière, les diables aux visages angéliques auront toujours du mal à régner en maîtres. Nous en sommes là actuellement.Ces polémistes aux doigts magiques, actifs sur les réseaux sociaux, sont particulièrement prompts aux critiques faciles et superficielles. Ils bandent leurs nerfs, bombent leur torse autour des initiatives des autres dans leur unique dessein grégaire de démolir. Car,  démolir, c’est bien là qu’ils étanchent leur soif de vampires de première zone. Leurs cibles, ce sont des personnes aux références déférentes, que le monde célèbre, mais qu’ils s’offrent du plaisir à détruire, chez elles, pour les contraindre à s’éloigner davantage de leur terre natale.
Une terre qui, sous le poids des souffrances que lui infligent ses fils nés pour détruire, réclame néanmoins les génies issus de ses entrailles, qui brillent loin des frontières nationales. L’un d’eux, une star internationale,DjimonHounsou,  qui a réussi à pénétrer le mythique cercle des acteurs de cinéma de  Hollywood, aux Etats-Unis,  qui  trônent sur le toit du monde en matière du 7ème art, a répondu à ce cri de détresse que lance désespérément sa terre natale souffrante. Porteur d’un projet de film documentaire au budget vertigineux de l’ordre de milliards, DjimonHounsou, a pu obtenir de son pays, 150.000.000FCFA, sous le régime Boni Yayi. Geste déjà louable, puisque bien rare sous les tropiques. Mais, il faut aussi tenir sa calculatrice bien allumée, pour relever qu’entre 150.000.000FCFA et plus d’un milliard, la différence est bien remarquable pour boucler le financement de ce film documentaire intitulé : "In search of Vodoo : roots to heaven", qui, traduit littéralement en français, signifie : "A la recherche du Vodoun : des racines au ciel". Un film tourné tant au Bénin, qu’au Togo. Togo,  qui, à bras ouverts, a accueilli, le dimanche 10 décembre 2017, à l’hôtel  2 Février, l’avant-première de la projection dudit film. Une projection à l’issue de laquelle, le lendemain, le Président Faure Gnassigbé, a reçu son géniteur, Djimon Hounsou. A la sortie de cette audience solennelle, DjimonHounsoua glissé aux loups de la bergerie de sa maison Bénin, les armes pour l’abattre définitivement. Prétextant de leur titre de patriote dont ils usurpent pour couvrir leur haine, leur méchanceté et dédain  contre  tout ce qui brille, les polémistes du 229 ont envahi, comme à l’accoutumée, les réseaux sociaux, pour tuer le génie Djimon Hounsou. Et pourquoi ? Juste à cause de l’intention exprimée au Président Faure Gnassigbé,  « de créer des écoles de cinéma dans les pays à travers le continent, où on peut former les étudiants cinéastes, tout comme en Europe et aux Etats-Unis ». « L’intention de créer des écoles ». Voilà donc le péché qu’a commis la star internationale, et qui lui a valu des qualificatifs d’apatride, d’ingrat, d’escrocs et consorts, de ces sentinelles au cœur malheureusement noir. Car, pour eux, « l’intention de créer des écoles de cinéma dans les pays, à travers le continent », signifie tout simplement « je crée des écoles de cinéma au Togo ». C’est ainsi que  les polémistes aux doigts magiques du 229 raisonnent, se basant sur des bouts de phrase, des analyses superficielles, pour dégainer sur les génies qui osent acter l’essor du pays.  Nés pour  visiblement exterminer nos génies, appelons-les désormais « des génicidaires », puis,  traitons-les comme tels, lorsque vous les voyez agir sur les réseaux sociaux, avec leurs doigts magiques, aux visées diaboliques. Puisque vous êtes à présent  démasqués, "génicidaires" béninois, ne nous tuez point  notre Djimon Hounsou ! De toute façon, nous vous avons à l’œil.
Donatien GBAGUIDI

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