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mercredi 3 mai 2017

Journée mondiale de la danse: La CBAAC et la FéBéHAC font danser Parakou!



Dans le cadre de la Journée mondiale de la danse, la Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (CBAAC) a organisé un spectacle de danse aux populations de Parakou. C’était le dimanche 30 avril 2017 au Musée Plein Air de Parakou, avec la collaboration de la Fédération des Hommes des Arts et de la Culture (FéBéHAC).


2 heures, top chrono ! C’est la durée du spectacle offert gratuitement aux populations ayant fait le déplacement du Musée Plein Air de Parakou. Une initiative conjointe de la   Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (CBAAC) et la Fédération des hommes des arts et de la culture (FébéHAC). Et qui vient meubler le vide créé par l’absence de manifestations officielles tenues dans la ville, pour marquer l’édition 2017 de la Journée mondiale de la danse.  A travers divers tableaux de danse présentés, les structures organisatrices ont revisité l’arsenal artistique et culturel du septentrion pour étancher la soif de spectacles des spectateurs. En première loge, la danse peuhle. Une danse qui ouvre le spectacle devant un public modeste au départ, mais compact au fur et à mesure que le spectacle se déroule. Dans leur costume de peuhls, ces danseurs et danseuses ont exhibé aux spectateurs, pendant environ 20 minutes, quelques merveilles de leur patrimoine immatériel. On y découvre de la danse, entremêlée de quelques gestes comiques qui contraignent le public à rire et à applaudir. Après la danse peuhle, le public a aussi dégusté les danses "zerman" et "sinsinnou". Deux danses qui mettent en vedette, des gaillards au torse-nu, bâtons en mains, dont les pas de danses laissent sans réfléchir, entrevoir, une sorte d’exhibition de leur  puissance physique. Face à eux, des femmes au derrière adipeux, avec une corpulence toute aussi généreuse et  qui, tout en dansant,  dans un jeu de cognement de fesses, dégagent séduction et romantisme. Un spectacle plaisant qui provoque des commentaires au sein d’un public visiblement conquis. Après ces danses visiblement provocatrices puisées du célèbre groupe connu sous l’appellation de "l’Atelier Nonsinan", s’est invité sur le podium, une voix singulière. Vêtue d’une longue robe, pieds nus, micro en main, elle tonne. D’une voix à la fois séductrice, du fait de sa finesse, et captivante, du fait de l’énergie qu’elle dégage, Ami Mako emballe le public. Un emballement qui part d’abord du pur délice que constitue sa musique, puisée dans le tréfonds d’une recherche endogène dans laquelle le public se retrouve et approuve avec d’incessants applaudissements. Un public qui, plongé dans ce délice musical, a été surpris par la fin du spectacle, deux heures après son démarrage. Toutes choses qui ont réjoui aussi bien le représentant de la CBAAC, Gaston Eguédji et le président de la FéBéHAC,   Saloumon Sana, qui ont tous les deux promis œuvrer davantage pour que les richesses culturelles et artistiques du Bénin soient toujours valorisées.

Donatien GBAGUIDI


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