Sous l’égide du
ministre d’Etat, Aboulaye Bio Tchané, le Projet de compétitivité et de tourisme
Transfrontalier (PCTT), a été lancé, ce jeudi 23 février 2017 à Azalaï Hôtel de
Cotonou. Piloté par l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de
développement du tourisme, le projet vise trois principaux objectifs au but
unique : revivifier les atouts touristiques de Ouidah.
Améliorer le cadre de développement du tourisme. C’est le
premier grand objectif que vise le Projet de compétitivité et du tourisme
transfrontalier (PCTT), selon les précisions de José Pliya, le Directeur de
l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du
tourisme. En second point, le projet vise à développer des destinations et
produits touristiques et puis, enfin, projette d’appuyer le renforcement et l’expansion des micro, petites et moyennes
entreprises opérant dans le secteur touristique. Des objectifs évalués à plus de 30 milliards de FCFA. Le premier objectif
coûtera 4 milliards 940 millions 295 mille 520 FCFA, le coût du second objectif
est évalué à 14 milliards 512 millions 118 mille 090FCFA et le dernier objectif
est évalué à 6 milliards 175 millions 369 mille 400 FCFA. Pour ce qui concerne
la composante relative à la gestion du projet, elle est évaluée à 2 milliards
778 millions 916 mille 230 FCFA. Une enveloppe financière débloquée, selon les explications du Ministre d’Etat,
chargé du plan et du développement,
Abdoulaye Bio Tchané, par la Banque Mondiale, elle aussi appuyée par la
Société financière internationale (IFC). Il considère le Projet comme une
expérience pilote. «L’expérience que représente le PCTT, compte tenu de son
envergure et de sa durée, peut être considérée comme une expérience pilote. Une
expérimentation dont la réussite et le succès favoriseront une mise à échelle
au plan national des réformes du secteur du tourisme », a affirmé le
ministre Abdoulaye Bio Tchané. Et la représentante résidente de la Banque
Mondiale au Bénin, Katrina Sharkey reste convaincue de ce que ce projet
« va accroitre le nombre de touristes, les investissements privés dans le
secteur, ainsi que les bénéfices induits vers des secteurs comme
l’agrobusiness, l’artisanat et vers les services qui interviennent dans
l’industrie touristique… ». A l’occasion, le maire de la ville de Ouidah,
Sévérin Adjovi, a plaidé pour l’implication de la Municipalité dans toutes les sphères de décision dans le
cadre de l’exécution du projet. «…en tant que commune bénéficiaire du projet,
Ouidah ne pourrait accepter d’être reléguée à des plans éloignés des centres de
décisions pour se voir confier des tâches de peu d’importance », a-t-il
fait savoir. Il faut préciser que la durée d’exécution du projet est de cinq
ans.
Donatien GBAGUIDI
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