Un stand du festival Zâ |
Depuis ce jeudi 15
décembre 2016, le Festival Zâ a ouvert ses portes à Cotonou, au Jardin Canélya
sis à Fidjrossè. Une initiative de Gloria Koessi-Govor, décidée à promouvoir
les produits alimentaires locaux.
A la première rue à gauche, dans la von de l’Institut
supérieur des métiers de l’audiovisuel (ISMA) à Fidjrossè, en quittant les
pavés, une sorte de marché vous accueille. Un marché de type particulier qui
vous impose avant tout, l’hygiène. Car, il faut bien attendre au lavabo
artificiel installé pour la
circonstance, pour vous laver les mains à l’eau et au savon. Cette règle
observée, vous pouvez accéder au marché "Zâ" (nourriture). Un marché
qui propose divers produits, du frais au cuit, avec à l’appui, des boissons
locales, naturellement retouchées à dessein, pour rendre la dégustation plus agréable aux
papilles gustatives. Le but étant de convaincre les Béninois à les consommer et
à les promouvoir au-delà des frontières béninoises. Autrement dit, sur place,
dans ce marché destiné à être animé pendant trois jours (du 15 au 17 décembre
2016), on peut manger des plats typiquement béninois, qui échappent
pratiquement aujourd’hui, à nos habitudes culinaires. Dans le marché
"Zâ", en effet, on peut manger du "Wassa wassa", du "Wôkoli" (pâte recyclée) et bien
d’autres. Des mets qui peuvent s’accompagner des boissons locales telles que le
"sodabi" aromatisé, du
"tchoukoutou" et consorts. Et dans ce marché, on peut y faire
également des emplettes, le tout pour préparer des plats aux couleurs et
saveurs locales avec à la clé, des jus issus des transformations de plusieurs
fruits sainement cultivés. Et c’est bien ce côté sain, associé à l’hygiène qui accompagne le festival
Zâ qui séduit Erick-Hector Hounkpê, le
directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). « Sur le
festival Zâ, vous avez associé l’hygiène à la bouffe. Ça nous permettra de
manger sain », a-t-il témoigné à la cérémonie d’ouverture officielle
de l’événement. Et la représentante de Oxfam Québec, l’un des partenaires clé du festival, voit
en ce festival, un vrai moyen « de valoriser les produits locaux ».
Et c’est ce qui a surtout déterminé, selon ses propos, le soutien de
l’institution qu’elle a représentée.Outre le côté alimentaire du festival, il y
a également au menu, des rencontres professionnelles et le concours de cuisine
"chef custo" qui parquera la fin de l’édition 2016 de l’événement.
Mais avant tout ceci, c’est par une caravane que les manifestations officielles
ont été ouvertes.
Donatien GBAGUIDI
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